Le projet puise son inspiration dans l’observation des lignes fragmentaires qui composent le minerai de plomb-argentifère, souvent constitué d’un assemblage de formes cubiques compactes fusionnées à des formes orthogonales plus élancées, conséquence de leur cristallisation et dont l’exploitation sur le plateau de La Plagne est un élément constitutif du patrimoine local et de l’existence même de la station qui voit le jour après le déclin de leur exploitation et la fermeture des mines. Les axes de composition retenus permettent de proposer une Place ouverte sur son environnement proche et lointain dont les transparences visuelles accompagnent le cheminement des piétons en réorganisant les différents flux autour des espaces rendus aux piétons. Le choix des matériaux mis en œuvre s’inscrit dans une logique de dialogue avec les bâtis environnants mettant en œuvre de façon contemporaine le granit, le bois, le métal et le verre. Les volumes s’assemblent pour répondre aux enjeux d’orientations, cadrant les vues sur les paysages lointains du Mont Blanc et plus proches de la station de La Plagne-Aime 2000.
Livraison : 2019
